› Le choix du volume et de la forme des implants mammaires s’effectue avec l’aide de votre chirurgien, après un examen clinique qui permettra d’évaluer la largeur et la forme de votre thorax, la hauteur et l’axe de vos seins ainsi que la taille de l’aréole. Il est également important de discuter avec votre chirurgien du résultat que vous souhaitez obtenir.

Le marquage CE est obligatoire pour tout dispositif médical circulant au sein de l’Union Européenne. Depuis 1998, seuls les produits munis d’un certificat de conformité CE et pour lesquels le fabricant fournit des informations complètes et précises permettant de prouver la conformité aux normes et réglementations en vigueur, sont autorisés. Hors Union Européenne, l’autorisation est accordée par les organismes compétents.

› Durant la puberté, la taille de la poitrine va évoluer suite aux modifications hormonales et à la prise éventuelle de contraceptifs. La stabilité mammaire est atteinte à la fin de la puberté. Il est donc fortement conseillé d’attendre la fin de la puberté pour effectuer une pose d’implants mammaires, et de se référer à l’âge légal minimal du pays de l’intervention le cas échéant.

› Il convient de se référer à l’organisme de santé en charge du remboursement dans votre pays le cas échéant.

› La silicone est utilisée depuis 1950 comme matériau implantable. Elle est considérée comme le biomatériau le mieux toléré. On la retrouve dans de nombreuses applications (médicales et cosmétiques notamment). Malgré tout, il reste préférable d’éviter que la silicone ne pénètre dans les tissus. Le gel de remplissage des implants mammaires est très cohésif (il a une consistance compacte) et permet de limiter au maximum le risque de diffusion dans l’organisme.

› C’est un formulaire que le chirurgien vous demandera de signer, après vos premières consultations et avant votre intervention. Il ne s’agit pas d’une décharge mais d’un document par lequel vous donnez votre accord pour l’implantation, et reconnaissez avoir été parfaitement informée par votre praticien du déroulement de l’intervention et des risques encourus.

› Le délai légal entre la première consultation et le jour de l’intervention est de 15 jours. Ce laps de temps vous permet de prendre votre décision sereinement, mais aussi de rencontrer deux fois le chirurgien en consultation, d’effectuer une mammographie (systématique chez les femmes de plus de 35 ans) et de prévoir un rendez-vous avec l’anesthésiste afin d’effectuer un bilan préopératoire complet avant l’intervention. Ce délai est obligatoire et doit être respecté, dans votre intérêt.

› La présence d’implants mammaires n’empêche pas de réaliser une mammographie. Cependant la réalisation de l’examen est plus délicate et l’interprétation des résultats plus difficile. Il est donc important de signaler au praticien que vous êtes porteuse d’implants mammaires. Il pourra alors prendre les précautions nécessaires et adapter sa technique d’examen (clichés numérisés) pour avoir un résultat optimal sans risquer d’endommager l’implant.

› Les patientes porteuses d’implants doivent, comme toutes les femmes, prévoir des contrôles réguliers pour le dépistage du cancer du sein (contrôle de l’état de santé général et palpation des seins). Chez les femmes porteuses d’implants, ce contrôle sera effectué chaque année par leur chirurgien ou par tout autre spécialiste compétent dans ce domaine et leur permettra de déceler tout éventuel problème lié aux implants. Des contrôles supplémentaires (mammographie, échographie ou IRM) peuvent être envisagés si nécessaire.

› Oui, car l’organisme perçoit tout implant artificiel comme un corps étranger, ce qui entraîne la formation de tissus cicatriciels autour de l’implant et produit son encapsulation. Il s’agit d’un phénomène biologique tout à fait normal, qui se produit chez toutes les porteuses d’implants. Cependant, dans certains cas, cette capsule peut s’épaissir et se durcir, provoquant la contraction de l’implant dans sa loge. La formation de cette contracture capsulaire rétractile s’accompagne en général de douleurs et de plis à la surface de la poitrine.

› La rupture de la prothèse mammaire est une complication rare, qui peut survenir suite à un choc, un traumatisme violent ou un traumatisme opératoire (implant endommagé au cours de l’intervention). Elle peut également être la conséquence d’une coque fibreuse rétractile ou tout simplement du vieillissement de l’implant. Le risque majeur lors d’une rupture est la migration du gel de silicone dans l’organisme (la fuite du gel par une brèche dans l’enveloppe). Les implants mammaires actuels utilisent de la silicone de grade médical de nouvelle génération. Le gel de silicone contenu dans l’enveloppe est très cohésif, ce qui réduit les risques de migration et de complications. Toutefois, un retrait de la prothèse mammaire s’avère nécessaire en cas de rupture de l’implant.

› En règle générale, il est recommandé de ne pas pratiquer d’activité physique et sportive durant les 6 premières semaines suivant l’intervention afin d’éviter tout risque de déplacement de l’implant mammaire ou toute autre complication. Pour des sports plus intenses pouvant provoquer des chocs sur l’implant (sport de combat, course à pied, musculation…), il est important de prendre des précautions supplémentaires et d’être consciente des risques de rupture prématurée en cas de choc.

› À ce jour, aucune preuve de corrélation entre l’apparition de complications systémiques, de cancer ou de maladies auto-immunes et le port de prothèses mammaires en gel de silicone n’a été mise en évidence.

› Il est normal que vous perceviez une diminution de la sensibilité du mamelon et de l’aréole, quelle que soit la voie d’abord. Cette sensation est temporaire, rarement définitive, et la sensibilité réapparaît au bout de quelques mois.

› D’un point de vue médical, une grossesse n’est pas contre-indiquée après la pose d’implants mammaires. Cependant, durant cette période, les modifications hormonales sont importantes et le volume de la glande mammaire se modifie fortement, ce qui peut avoir des répercussions sur le résultat esthétique. Il est donc préférable de différer la mise en place de prothèses mammaires de 6 mois à 1 an après l’accouchement (ou au moins 6 mois après la fin de l’allaitement) afin d’assurer un résultat optimal.

› L’allaitement n’est pas contre-indiqué après la mise en place d’implants mammaires, puisque les glandes mammaires et leurs canaux sont préservés, mais il est préférable de séparer un peu ces deux événements (une grossesse ne peut être envisagée qu’à partir du 3e mois après l’opération). Les prothèses mammaires ne risquent pas d’être déformées par l’allaitement ou l’utilisation d’un tire-lait, cependant, le résultat esthétique pourrait être affecté par les variations de volume de la glande mammaire.

› Le chirurgien vous remettra la carte patiente après l’avoir complétée et y avoir apposé les étiquettes prévues à cet effet (chaque étiquette correspond à un implant). Cette carte permet d’identifier les prothèses implantées (référence de l’implant, volume, n° de série de l’implant, coordonnées du fabricant, date de l’intervention, nom du praticien…). La carte patiente qui vous sera remise après votre opération doit être conservée avec vos documents médicaux, sans limitation de durée. Nous vous recommandons même de l’avoir en permanence avec vous, afin de faciliter les soins médicaux d’urgence. Il est de plus recommandé de la photocopier et/ou scanner afin d’en garder la traçabilité au cas où elle serait perdue ou abîmée.